mercredi 16 novembre 2011

Conférence avec Pierre-Étienne Locas


Nous avons assistés à une conférence avec le scénographe Pierre-Étienne Locas qui est venu nous parler de son métier. Qu'est-ce que le métier de scénographe? C'est la question que je me posais avant la rencontre. En fait, être scénographe c'est de créer des décors pour des pièces de théâtre, d'opéra ou encore même de cinéma. Bref, c'est celui qui conçoit les décors en lien avec la pièce pour lui donner une symbolique particulière.
 Dans le métier, on doit parfois toucher aux costumes des comédiens et encore une fois leur trouver un sens qui les reliera à la pièce jouée (Les photos ci-haut en sont un bon exemple). J'ai aimé cette rencontre puisque Pierre-Étienne était très réceptive aux (peu de) questions qu'on lui posait. Et puis, c'est "l'fun" de voir qu'une personne de Granby qui a suivi le même programme que nous (Arts et Lettres) nous démontre qu'il est possible de trouver un métier artistique, même s'il a avoué lui-même que le milieu artistique au Québec était plutôt contingenté. Je me suis reconnu à travers ses dires puisque comme lui, le dessin me passionne. D'ailleurs, Pierre-Étienne disait que c'est le dessin et la peinture qu'il aimait lorsqu'il était jeune et que c'est avec ces bases qu'il a pu accéder à l'école nationale de théâtre, une école privée qui ne prend que quelques candidatures par années. 
Durant la rencontre, il nous a aussi fait part des projets sur lesquels il a travaillé comme Moonlight et il nous a présenté quelques uns des croquis qu'il a fait pour l'architecture des décors de la pièce. En gros, j'ai aimé cette conférence puisqu'elle m'a fait découvrir un nouveau métier que je ne connaissais point dans le milieu de l'art ainsi que les études et le travail auxquelles on doit s'attendre pour pouvoir se faire une place dans le milieu. Pour l'instant, je vais suivre le conseil qu'il nous a suggéré, c'est-à-dire de suivre nos passions.

dimanche 13 novembre 2011

Faire des enfants - Théâtre du Quat'sous


Le 9 novembre dernier, nous avons assistés à la pièce de théâtre Faire des enfants au Théâtre du Quat'sous. J'ai trouvé que l'histoire, celle d'un homosexuel qui manque d'estime de soi et qui cherche par certains moyens à se prouver qu'il existe, était bien ficelée. On se laisse facilement absorber dans cet univers "trash". Les dialogues étaient crus et tournaient souvent autour du sexe, mais cela n'enlève rien à l'histoire puisque sa marchait bien dans le contexte de la pièce.C'est une pièce qui sort des sentiers battus puisqu'il n'y a pas de décors, seulement que quelques accessoires et un jeu de lumière pour évoquer un lit ou un bar.

J'ai bien aimé la représentation, cependant quelques points m'ont toutefois dérangés.

Premièrement, il n'y a presque pas de musique tout au long de la pièce ce qui laissait parfois de grand silence entre les acteurs. J'imagine que c'était voulu, mais je trouve qu'il manque quelque chose à une pièce de théâtre sans musique. Autant un silence peut créer une ambiance pesante, autant la musique peut recréer cette ambiance alors personnellement, j'aurais préférée qu'il y ait de la musique pour évoquer les sentiments des acteurs!
 Deuxièmement, j'ai été surprise de voir l'acteur principal jouer la dernière scène...nu! J'en ai été quelque peu déconcertée car je ne m'y attendais aucunement. Même si l'acteur jouait nu pour une raison fort symbolique, c'est-à-dire pour illustrer qu'il était mort, je crois qu'il y a bien d'autres façons de le démontrer. Par contre, cette scène marchait très bien dans le registre cru et direct de la pièce.

Du côté de la mise en scène, j'ai adoré le moment où les panneaux blancs de chaque côtés de la scène tombent au même moment que l'acteur principal. Comme Éric Noel le souligne bien, les panneaux qui tombent nous surprennent et illustre symboliquement la décadence de l'acteur et sa chute dans la mort. Le jeu de lumière était impeccable, il y avait même un effet de "backlight" qui découpaient les personnages du fond noir de la scène. L'organisation de l'espace de la scène et le décor inexistant participaient grandement au rendement cru et dénudé de la pièce.

samedi 12 novembre 2011

Musée d'art contemporain - Triennale québécoise 2011



Une oeuvre qui a accrochée mon regard lors de notre sortie au Musée d'art contemporain est celle de Numa Amun. En fait, toutes ses oeuvres étaient intéressantes! Mais pour le bien de la cause, je vais n'en détailler qu'une seule : Citadelle des Sens. Elle a été réalisée avec de l'encre sur papier sur un format de 81 x 102 cm.

Impossible de passer à côté de cette oeuvre sans y jeter un bref coup d'oeil. Pour ma part, c'est l'extrême minutie que l'on y retrouve ainsi que la technique utilisée qui m’impressionnent. Il faut dire qu'il doit être extrêmement difficile de travailler à l'encre puisque si une erreur survient, on ne peut pas l'effacer. Dans la Citadelle des Sens comme dans les autres oeuvres de Numa Amun, un thème revient fréquemment : la représentation de l'être humain d'une façon non-censurée. Elles sont choquantes, c'est vrai, mais elles sont aussi extrêmement attirantes et à l'image de l'être humain, qui possède ces deux contraires : un côté repoussant et monstrueux (haine, guerre..) et un côté attirant et charmant (paix, amour...). C'était une réflexion qui m'avait traversée l'esprit en tombant sur le travail de Numa.

mardi 25 octobre 2011

La ballade de l'impossible

 

La ballade de l'impossible (Norwegian wood) est un film réalisé par Anh Hung Tran. Nous sommes allés voir ce film lors de notre sortie à Montréal au festival du nouveau cinéma. C'est un film japonais sous-titré en français et personnellement, je ne crois pas que ce soit un problème à l'histoire. Mais pourtant, j'ai été déçue. Non pas par le jeu des acteurs qui étaient crédible dans leur rôle de jeunes étudiants amoureux. Non, j'ai été déçue car le rythme de l'histoire était beaucoup trop lent à mon goût et j'avais de grandes attentes envers ''la ballade de l'impossible'' après avoir vu la bande-annonce. Les scènes d'amour ne m'ont guère plues, étant trop présentes au cours de l'histoire. Mais il ne faut pas oublier que ce film est produit à partir du livre Norwegian wood, alors pour y être fidèle, on ne peut pas les ignorer.

Lors de la rencontre avec le réalisateur après le film, j'ai appris que pour réaliser un des plans, il a du commander des rails pour entreprendre un travelling latéral en plan séquence et que cette scène lui a posé plusieurs problèmes. Esthétiquement parlant, les scènes sont magnifiques. Les paysages de forêt sous la neige tombante et de grand prés verdâtre m'ont captivées. Somme toute, si le film dans son ensemble m'a laissé quelque peu indifférente, il m'a néamoins permis de connaître l'existence d'un livre que je ne connaisait pas et qui semble intéressant.

vendredi 7 octobre 2011

Conférence avec les directeurs du FNC



Mercredi le 5 octobre, Nicolas Girard Deltruc et Julien Fonfrède, les directeurs du FNC ( festival du nouveau cinéma) sont venus pour parler de ce festival qui m'était inconnu. J'ai entre autre appris comment ils s'y prenaient pour faire la sélection des 300 films ( court et long-métrages) qui seront diffusés lors de ce festival. Plusieurs films de partout dans le monde y seront présentés, parfois même dans leur langue originelle ce qui est un plus selon moi et il y en a pour tout les goûts! Que vous soyez fan de film d'animation, de film à saveur asiatique ou québécoise ( et plus encore..!), bref, il y a certainement un petit film qui saura vous plaire puisqu'après tout, ce festival vise à faire connaitre le plus de productions à un vaste public. 


De plus, ce festival célébrera son 40 ième anniversaire cette automne. Tout au long du festival, le public pourra avoir accès à plusieurs plateformes comme par exemple à des installations interactives pour pouvoir visualiser l'horaire des films. Le festival se déroulera sur 11 jours à Montréal. Il y aura plusieurs sites de diffusion distancés à environ 10 minutes entre chaque sites.

lundi 26 septembre 2011

Conférence avec Sophie Deraspe



Le 21 septembre dernier, à l'auditorium du cégep de Granby, une réalisatrice québécoise nommée Sophie Deraspe est venue pour nous faire connaître un peu de son métier. Elle a entre autre réalisé les films Rechercher Victor Pellerin et Signes vitaux. Cette rencontre m'a fascinée, émerveillée même puisqu'elle m'a permit d'en savoir un peu plus sur le monde du cinéma et du travail de réalisatrice. Ce genre de carrière m'avait déjà effleuré l'esprit et de se rendre compte à quelle point il faut s'armer de patience, de détermination et de passion pour pouvoir commencer le tournage d'un film, cela m'a particulièrement rendu bouche bée. Je dit patience, car son premier court-métrage s'est étalé sur plusieurs années et aussi parce que l'on doit souvent faire face a l'attente comme pour les bourses qui déterminent le budget du film. Cette conférence m'a permit de reconnaître que ce métier demande beaucoup d'efforts et d'études et qu'être réalisateur, ça n'arrive malheureusement pas du jour au lendemain. Le monde du cinéma n'est pas que tapis rouge et paparazzis, il est aussi travail acharné et peu payant. 

Malgré tout, Sophie Deraspe a su alimenter cette admiration que je possède pour le métier de cinéaste et tout ce qui s'en approche ( réalisateur, producteur, directeur de photo et directeur artistique). Son discours sur ce métier ne m'a aucunement découragée, au contraire, il m'a motivée à potentiellement continuer dans cette branche artistique et de faire mes futures et potentielles preuves dans ce métier qui pourrait se révéler être mien. Sans hésiter, je vous déclare que Sophie Deraspe est un nom à ne pas oublier!

Conférence avec Raphaëlle de Groot



Mardi le 20 septembre dernier, les élèves du profil d'art et lettres ont eu la chance d'assister à une conférence avec Raphaëlle de Groot. Cette artiste d'ici est venue nous raconter son parcours artistique ainsi que quelques oeuvres qu'elle a réalisées. Malheureusement, je n'ai pu assister complètement à cette rencontre, mais j'ai entendu parler de ses projets originaux tels que Collin-maillard et dévoilements. Ces projets surprenants viennent m'interpeller, car elle intègre dans sa démarche de création des personnes qui contribuent chacune à leur façon à l'avancement de l'oeuvre. De plus, je trouve intéressant d'impliquer des gens aveugles dans une démarche artistique comme le Collin-maillard puisque ceux-ci ne peuvent se fier sur le principal sens associé aux arts visuels (la vue), mais plutôt sur le toucher. C'est une façon bien intelligente de démontrer que l'on peut se surpasser soi-même, malgré un handicap.

Cette artiste a une belle méthode de réalisation, puisque d'une certaine manière, elle rend ses oeuvres actives par la contribution individuelle des gens et par la réflexion que celles-ci nous imposent. Dans le peu de temps que j'avais pour assister à cette rencontre, j'ai apprécié sa façon de se présenter comme étant une artiste impliquée et surtout passionnée par ce qu'elle fait, de voir une possibilité de création là où la banalité semble régner.Je vous remercie, Raphaëlle de Groot, pour cette rencontre et j'ai bien hâte de voir la continuité de votre parcours artistique!

mercredi 24 août 2011

L'autoportrait - Sabrina Kemp


Voici mon autoportrait et une petite explication de celle-ci:
Tout d'abord, mon oeil est le point central de cette image car cela représente pour moi la communication. Il est entouré d'une lentille de caméra photo car j'aime m'exprimer a travers les arts numériques et on peut voir que le bas de mon visage a un style "dessiné" ; c'est parce que les arts plastiques comme le dessin sont aussi une façon de m'exprimer! Les lignes de couleurs indiquent ma personnalité polyvalente, car j'aime apprendre diverses choses et voir la vie de différentes façons. De plus, ces lignes qui s'estompent vers le bas de l'image décrivent mon côté fonceur qui n'hésite pas à prendre de nouveaux chemins pour arriver à son but. En arrière-plan, il y a des partitions de couleurs variées qui représentent mon goût pour environ tout les types de musique.